Amélie de Montchalin

Le Cercle des Européens a reçu Amélie de Montchalin, qui a présenté d’entrée les conditions dans lesquelles l’OCDE était en phase avec les sujets essentiels de l’agenda national et international, en premier lieu en ce qui concerne la lutte contre les paradis fiscaux ou la taxation des multinationales – et en signalant que le Conseil d’administration de l’Ocde, qui compte désormais 22 états européens sur ses 38 membres, décide par consensus.

À noter que les candidats actuels à l’entrée dans l’Organisation sont l’Indonésie et le Brésil.
Il convient de retenir que l’OCDE, au-delà de ses missions historiques quant aux données économiques collectées et traités d’une part, et d’aide à la réforme pour divers pays demandeurs, est au centre de 2 importantes initiatives promues par la France, à savoir :

• le Pacte de Paris pour les peuples de la planète, qui a pour vocation de réformer le système financier international et de concilier lutte contre le changement climatique et développement économique, et qui a été signé par une quarantaine d’États en vue d’accroître significativement l’aide au développement sous toutes ses formes publiques et privées;
• L’Initiative sur l’intelligence artificielle, destinée à éviter autant que faire se peut la fracture numérique au niveau planétair.

Amélie de Montchalin insiste sur le fait que l’OCDE, qui avait une tendance historique à prôner la privatisation des entreprises publiques, est désormais plus attentive aux circuits financiers publics drainés par les acteurs privés – d’où l’intérêt d’une approche plus globale des problèmes.