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Entretien du 02-12-2010
Florence Hartmann
Ancienne porte-parole du TPI pour l'ex-Yougoslavie

Lors des négociations d’adhésion avec les Balkans, les Européens doivent être stricts sur leurs valeurs

Alors que la Commission européenne a publié son rapport annuel sur l’avancement des négociations d’adhésion avec les Balkans occidentaux, l’ancienne Porte-parole de la Procureure du Tribunal Pénal International pour l’ex- Yougoslavie (TPIY), Florence Hartmann, dresse un bilan du processus de démocratisation dans cette région et souligne les nombreux blocages au sein des élites politiques nationales. Elle dénonce également l’ambigüité du discours de l’UE qui selon elle doit "utiliser de manière plus efficace l’attraction européenne". Concernant les négociations d’adhésion avec la Serbie, elle regrette le recul des Etats membres quant au principe de conditionnalité, relatif à la coopération avec le TPI. Florence Hartmann fait enfin un constat sévère de la place des droits de l’Homme dans la diplomatie européenne.

Pour approfondir :


 

Informations sur Florence Hartmann
Journaliste au journal Le Monde durant les années 1990 et correspondante dans les Balkans, Florence Hartmann a couvert le conflit en Yougoslavie. En 1999, elle publie : Miloševič, la diagonale du fou (Denoël). Un an après, l’ancien Président de la Serbie est renversé, puis arrêté et livré à l’ONU en 2001 pour comparaitre devant le Tribunal Pénal International pour l’ex- Yougoslavie (TPIY) où il est inculpé de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide. De 2000 à 2006, Florence Hartmann est la porte-parole de la Procureure du TPIY, Carla Del Ponte. En 2007, elle publie un second ouvrage, Paix et châtiment (Flammarion), dans lequel elle dénonce les obstacles rencontrés par la justice internationale pour l’arrestation des criminels de guerre, le déroulement du procès Milosevic (mort en 2006 sans que sa culpabilité ait été officiellement établie) ou encore l’établissement de la responsabilité de la Serbie dans le massacre de Srebrenica. Elle met également en cause les grandes puissances – en premier lieu desquels la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis - pour leur "coopération sélective". En août 2008, suite à ce réquisitoire, Florence Hartmann est mise en accusation par le TPIY pour divulgation d’informations confidentielles. Condamnée en septembre 2009 à verser une amende de 7000 €, elle a lancé une procédure en appel.

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