Le Cercle des Européens...
Pour une Europe réunie...
Le Cercle des Européens a reçu Jean-François Bohnert, qui a mis d’emblée l’accent sur le caractère intégré de l’Espace Judiciaire Européen qui permet une coopération resserrée, la coopération « renforcée » renvoyant à la possibilité de légiférer à une majorité d’Etats, les autres restant en dehors du dispositif mis en place.
C’est ainsi en « coopération renforcée » de 22 Etats membres que le Parquet européen – dont la création était prévue à l’article 86 du traité de Lisbonne – a pu voir le jour en 2021.
Il est l’aboutissement de diverses initiatives auxquelles la France a pris une part majeure :
Jean-François Bohnert a précisé ensuite les compétences du PNF qui comporte 40 personnes dont 19 magistrats. Il a pour priorités les Outre-Mer et la corruption dans des zones jusqu’ici « impunies », notamment Mayotte où elle est endémique. Puis il évoque la CJIP (Convention Judiciaire d’Intérêt Public) qui a rapporté - depuis son institution en 2016 - plus de 11 milliards au Trésor public. La CJIP est critiquée par ceux qui veulent une justice en place de grève, mais elle est signe d’effectivité, de célérité et de rayonnement international. Il est frappant de constater que l’institution a permis de nouer des liens de confiance avec le DoJ US qui nous renvoie des affaires qu’il aurait traité autrefois - le DoJ nous voit comme son homologue. S’agissant de la Russie, le PNF est compétent pour les biens mal acquis par des oligarques, mais pas pour la violation elle-même des sanctions économiques contre la Russie ou la Biélorussie. Cela devrait d’après JFB incomber au parquet financier européen.
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